Je suis le lumineux, l’amant, le consolé
D’une tristesse étroite où s’immisçait l’ennui,
J’étais le poursuiveur de monts auréolés
Aussi beaux dans le fard que les belles-de-nuit.
(La mer a balancé le fil droit de ses lames
Sur les mots de viveur, ils ont pourri les sèmes,
Et l’anamour en fleur a gercé tes réclames,
Toi que je désirais tel Renard le racème.)
Serais-je Mélétos ? … Anytos ou Lycon ?
J’ai versé la cigüe et pressé que ses lèvres –
Moi même, moi même – j’ai pressé de ma fièvre
L’intendant qu’il allie la mort au salpicon,
Et qu’au kylix noir il enchaine son rêve :
L’amant des vérités, le philosophe, qu’il crève !
Franz
« J’étais le poursuiveur de monts auréolés »
J’emporte ce beau vers en Provence où je vais
où les ciels sont des auréoles les montagnes
des anges aux ailes déployées
prenez n’importe lequel de ces poèmes (ils ne sont pas longs) et écoutez-le jusqu’au bout